Collines et rivieres vivantes

Collines et rivieres vivantes

Sur le plissement alpin on trouve des élus départementaux aux racines de notre terroir.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Si dans notre Dordogne on souhaite accéder au conseil départemental il est plutôt vivement conseillé, si ce n'est impératif ou préconisé, d'emprunter l'itinéraire solférinien; il n'en est plus systématiquement de même dans tous les départements.

 

En Haute-Savoie, où l'origine montagnarde des élus peut admettre des apports de postulats d'élus issus de départements bien éloignés des reliefs alpins, on trouve à la présidence de cette entité un élu qui naquit en Val de Nauze.  Christian Monteil, larzacois par sa naissance, a obtenu hier la confiance des conseillers départementaux ; tout comme il a obtenu, avant hier, celle des conseillers généraux.

 

Le président haut-savoyard, qui se plait à se ressourcer en Périgord, est l'élu masculin du canton de St Julien-en-Genevois.

 

Avec quelques uns de ses alter egos il est venu, l'an dernier, donner de l'animation dans le castrum belvésois et en 2013 il s'est attardé à la fête des écoles de Sagelat.

 

Faut-il que je précise que les convictions affirmées explicitement ou implicitement par le président Christian Monteil ne sont pas du tout celles qui m'inspirent mais existe-t-il une balance exacte et précise pour mesurer qui a parfaitement raison ou totalement tort !

 

 

 

 

 

Nathalie Barde, autre élue d'orignine dordognaise, aux racines "larzaco-soulauroise", s'est imposée au second tour aux départementales à Trévoux, cité des Dombes, dans l'Ain, qui perdit, comme Ribérac, sa sous-préfecture en 1926.

Nathalie va s’occuper du Tourisme, du Développement durable et de la promotion du Département.

 

 

 

Je précise que le système électoral conçu pour tailler en croupière  les sensibilités dérangeantes, au premier chef la gauche authentique, fait qu'il n'y a pas d'élu de la gauche de transformation sociale dans l'Ain et pas davantage en Haute-Savoie.


06/04/2015
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Le schlem, attendu dès le premier tour, obtenu au second néanmoins émaillé de quelques infinitésimales faiblesses.

Vallée de la Dordogne.

 

Aujourd'hui, jour de transition à la tête du département, nous passons de l'ère Cazeau, qui, du haut de son piédestal, partagea bien peu, à l'ère Peiro qui peut s'offrir le luxe de tenir la dragée haute, très haute, trop haute pour, peut-être, offrir, en grand seigneur, une rondelle de strapontin à ceux qui n'ont pas su faire allégeance. 

 

E.E.L.V et le Front de gauche ont laissé la liberté de vote aux 772 électeurs qui leur ont fait l'honneur de leur accorder leurs suffrages. La gouvernance actuelle, engluée dans un libéralisme effréné de plus en plus affirmé et ses fourberies, de surcroit présentant un chantre du cumul, pouvait-elle espérer et mériter autre chose !

Germinal Peiro, passant outre, eut l'audace, si ce n'est le culot, de dire dans sa circulaire du second touer que le Font de gauche  appelait à voter en sa faveur. Nous n'en avons jamais parlé ensemble…

 

Faut-il que je précise que n'ayant jamais été encarté à un quelconque parti politique, tout en étant proche des sensibilités réactives de la gauche, je ne me voyais pas du tout à l'aise pour aller au secours de la victoire d'un aréopage de cumulards qui ne connait que deux règles... l'hégémonie et l'anéantissement des non-alignés. 

 

 

Résultats du canton au 2d tour

 

Peiro-Pistolozzi 4827, 62.16 % des exprimés, 33,89 % des inscrits,  Bouchard-Praderie 2938, 37,84 % des exprimés, 20,62 % des inscrits.

470 bulletins blancs, soit 3,30 % des inscrits et 5,42% des votants.

430 bulletins nuls, soit 3,02 % des inscrits et 4,96 % des votants.

 

Seules les communes de Besse, Bézenac et Castels, confirmant leur vote du dimanche précédent, n'ont pas donné la majorité au binôme solférinien*.

[Solférinien n'a absolument rien de péjoratif. C'est le gentilé de la localité landaise de Solférino et, par extension, de la rue de Solférino où réside, dans un des plus  superbes hôtels particuliers parisiens, la sensibilité qui encense l'actuel chef de l'état. Je suis à court d'idée pour identifier cette mouvance qui, et c'est son droit le plus absolu, est aux antipodes du socialisme. Si quelqu'un en a une qui soit conforme à la réalité, sans blesser ses adeptes sociétaux,  je lui saurais gré de me l'adresser]. 

 

Répartition des votes; sous réserves de fautes de transcription. Je suis parfairtement assuré que je serais vigoureusement et sévèrement corrigé si, par inadvertance, j'ai minoré l'impact des vainqueurs.

 

Inscrits

Liste maj

Liste opp

Inscrits

Abstentions

Votants

Blancs ert nuls

Exprimés

Saint-Cyprien

415

254

1197

474

723

54

669

Allas-les-Mines

48

41

181

82

99

10

89

Audrix

62

33

232

120

112

17

95

Belvès

313

157

1015

485

530

60

470

Berbiguières

55

27

138

46

92

6

82

Besse

45

48

161

53

108

15

93

Bézenac

33

36

127

49

78

9

69

Bouzic

49

32

132

42

90

9

81

Campagnac-lès-Quercy

83

53

232

76

156

20

136

Carvès

39

12

81

24

57

6

51

Castelnaud-la-Chapelle

147

68

388

154

234

19

215

Castels

122

163

482

182

300

15

285

Cénac-et-Saint-Julien

352

158

969

405

564

54

510

Cladech

31

15

76

18

58

12

46

Coux-et-Bigaroque

244

146

760

328

432

42

390

Daglan

142

123

438

147

291

26

265

Doissat

41

21

100

33

67

5

62

Domme

257

175

729

257

472

40

432

Florimont-Gaumier

63

19

118

24

94

12

82

Grives

47

24

105

29

76

5

71

Groléjac

159

107

500

188

312

46

266

Larzac

43

14

110

46

64

7

57

Lavaur

22

19

78

27

51

10

41

Loubejac

68

36

217

96

121

17

104

Marnac

52

45

167

57

110

13

97

Mazeyrolles

73

70

260

95

165

22

143

Meyrals

159

129

511

188

323

35

288

Monplaisant

93

37

226

79

147

17

130

Mouzens

93

44

224

75

149

12

137

Nabirat

80

65

275

110

165

20

145

Orliac

19

13

51

17

34

2

32

Prats-du-Périgord

47

37

132

37

95

11

84

Sagelat

107

29

250

104

146

10

136

Saint-Amand-de-Belvès

75

6

102

19

83

2

81

Saint-Aubin-de-Nabirat

46

13

108

39

39

10

59

Saint-Cernin-de-l'Herm

55

29

182

76

106

22

84

Saint-Cybranet

114

52

335

148

187

21

166

Sainte-Foy-de-Belvès

30

18

76

24

52

4

48

Saint-Germain-de-Belvès

54

25

138

45

93

14

79

Saint-Laurent-la-Vallée

76

50

186

56

130

4

126

Saint-Martial-de-Nabirat

181

96

528

213

315

38

277

Saint-Pardoux-et-Vielvic

38

19

120

54

66

9

57

Saint-Pompont

113

79

349

129

220

28

192

Salles-de-Belvès

18

15

56

17

39

6

33

Siorac-en-Périgord

243

145

736

322

414

26

388

Veyrines-de-Domme

47

40

175

78

97

10

87

Villefranche-du-Périgord

134

101

490

211

279

44

235

 

 

À la fin de l'année 2014 "on" se demandait, dans l'espace territorial du futur canton "Vallée de la Dordogne", s'il y aurait quelqu'un qui aurait l'insolence, la légèreté inconsciente, l'impudence, l'indécence et l'audace d'aller affronter, le 22 mars, le chantre du cumul local pour recevoir l'inévitable estocade. Il paraissait permis de penser que l'autoroute solférinienne, parfaitement entretenue avec les deniers publics qui arrosent généreusement les courants ascendants, allait s'ouvrir pour un triomphe sans précédent et inédit.

 

 

La droite républicaine, timidement, a bien essayé d'envoyer au charbon Claudine Le Barbier. Elle n'a pas souhaité boucler son parcours sans faute sur une déconvenue. Elle est maintenant un peu loin l'époque où la droite et les héritiers de la mouvance S.F.I.O (devenu "P.S", sic) faisaient cause commune. Rappelons nous des alliances sans faille Guéna, Bonnet, 1964 à Périgueux, ou des succès répétitifs de Marcel Ventenat à Lalinde ou de Marcel Carbonnière, le grand père de l'élue Vallée de l'Homme, élue grâce à l'indiscipline et les turpitudes du maire de Montignac, déçu de ne pas avoir été élu, à ses pairs, que voulez-vous le P.S n'a pas l'apanage exclusif des forfaitures, et un impressionnant listage, des Flandres aux Pyrénées, de  tant d'autres, qui, toute honte bue, scellaient des assemblages insolites, implicitement ou explicitement, pour tailler le P.C en croupière. Cela a pratiquement toujours parfaitement fonctionné, le Dr Raymond, à Montignac et Yves Perron à Périgueux, figures emblématiques de la Résistance, par exemple, ont ainsi essuyé de cuisants échecs où tout le monde dans l'allégresse se retrouvait… sauf l'éthique élémentaire.

 

 

Au delà de la Vallée de la Dordogne.

 

Auzou Varaillas 2015

 

L'unique binôme qui résista, dans le département, à la déferlante solférinienne.

 

On attendait sur le podium de la plus haute marche le chantre du cumul qui abhorre l'engagement n° 48 de celui dont il se réclame à chaque instant. Certes il y accède aujourd'hui mais avec une infime petite ombre au tableau. Le parfait grand schlem n'était pas au rendez-vous en Dordogne et celui qui réalisa le meilleur score dans le département ne fut pas celui à qui échoira la présidence. C'est insupportable, presque un crime de lèse-majesté ou de lèse-comte, mais c'est Jacques Auzou et Marie-Claude Varaillas,  qui, avec 36,41 % des inscrits et 71,34 % des exprimés réalisent le meilleur score. Le binôme Boucaud-Dobbels, seul en lice après la reddition du binôme Colbac, n'obtient que 28,14 % des inscrits.

 

L'érosion, en sièges, du P.C se poursuit, lentement mais surement, depuis l'ère Mitterrand, mais au grand désarroi des solfériniens il faudra attendre une autre échéance pour savourer une disparition totale comme elle a été obtenue en Corrèze. Gare à ce petit jeu ! Les solfériniens qui n'ont jamais désarmé devant la gauche authentique ont, par exemple, pu voir que de la majorité absolue du début des années 70, dans le Var, ils sont passés à la disparition totale. Pour l'heure ils ont à savourer le délice de la disparition de leurs partenaires dans bien des départements comme la Gironde, le Gers, le Tarn, l'Aude et tant d'autres et ne troublons pas leur joie intense. Une ombre au tableau à vouloir, à toute force, chasser des adjuvants les dominants sans foi ni loi se retrouvent parfois  amenés à moduler leur morgue méprisante et leur suffisance pour être dominés en nombre de sièges…

 

 

Je voudrais saluer le départ de Francis Colbac. Bernard Cazeau, dans sa joie à peine dissimulée, disait qu'il avait fait un mandat de trop. Il n'osa pas pointer la particularité père fille qui aurait pu rappeler que son dauphin avait eu une page peu comprise, il y a quelques semaines, à Montignac. Pourvu que dans son parcours le sénateur n'atteigne pas, lui aussi,  le mandat de trop !

 

Je me plaisais de croire que les ultimes détenteurs des sièges républicains de ce conseil départemental allaient par dignité et par solidarité avec les sortants victimes de l'hégémonie solférinienne refuser toutes les brisures de miettes, rondelles de strapontins, offertes, après digestion du gâteau, par les repus du gâteau du festin.

 

 

Des défaites valent succès. Nous venons  de vivre une élection départementale et, bien au-delà de mes inaliénables convictions progressistes, je tiens à saluer mon ami Jean Montoriol, non pour son engagement sur l'autre rive, c'est parfaitement son droit et, peut-être, son devoir, surtout pour sa dignité. Jean, médecin d'exception, n'hésita point à se lancer dans un humanisme désintéressé. Il associa son nom, dans une discrétion parfaite, à des causes généreuses pour s'attaquer aux maladies graves. Il mérite non seulement un profond respect mais aussi il a -et il le sait- toute mon amitié. La félonie odieuse qui l'empêcha de gagner le 29 le grandit à mes yeux.

 

Quelques miraculés méritoires sauvés des eaux glaciales de la Bérézina.

 

 

 Une résistance cévenole qui fait chaud au coeur.

 

Quelques petits succès qui font plaisir. Laminés et défaits dans bien des bastions la gauche authentique, néanmoins, dans quelques cas relève la tête. Je donne pour l'exemple, dans le département de Lozère, Le Collet de Dèze, avec Robert Aigoin et Michèle Manoa, Front de gauche, et, dans le département du Gard, La Grand Combe, Isabelle Fardoux-Jouve et Patrick Malevielle, P.C qui, dès le premier tour, ont été élus. Ces deux sites cévenols, chargés d'histoire, nous rappellent l'extraordinaire constance, pour ses idées, d'une femme d'exception Marie Durand qui laissa la mention lapidaire "register", dans la Tour de la Reine Constance, à Aigues-Mortes. Le substantif occitan register veut dire résister et Marie-Durand, qui ne voulut pas abjurer sa foi, résista, captive des geôles catholiques, pendant 37 ans.

 

Les solfériniens disposeraient d'une majorité d'une voix en Lozère. Ils pourraient dans ce cas être amenés à mettre un tout petit bémol à leur morgue habituelle et à leur délire triomphaliste.

Saluons aussi deux kystes de résistance à Nimes et à Sète où il fallait avoir une inébranlable foi républicaine pour se dégager d'une idéologie bien inquiétante, voire terrifiante.

 

 

Autre succès dans l'arrière pays nicois où Valérie Tomasini et Francis Tujague portent la victoire de Contes à la frontière italienne et des cités comme Breil-sur-Roya, Berre-les-Alpes, Lucéram, Moulinet et Tende renouent ainsi avec un passé populaire et même, pour Tende, c'est une première.

 

Il paraît affligeant de voir que la Meuse, profondément conservatrice, offre une fenêtre au P.C à Etaing, avec Jean Picart et Marie-Astrid Strauss, alors que l'hégémonie solférienne le chasse impitoyablement dans des  vieux bastions populaires.

 

  

D'autres échéances à venir avec les dés hautement pipés. Le scrutin départemental découle d'une loi scélérate conçue prioritairement pour écarter ceux qui dérangent. Le scrutin régional qui va suivre est un chef d'œuvre de falsification de proportionnelle. Il sectorise par département et privilégie, par essence, les courants dominants. À ce petit jeu les solfériniens risquent même de crier que leur système s'avère injuste car il n'est pas totalement exclu que, pour la première fois, ils ne soient pas largement surreprésentés.

 

 

Et la parité dans tout cela. Les instances solfériniennes ont voulu la parité; soit. Combien de présidences vont échoir à des dames? Espérons pour elles et pour la démocratie qu'elles ne seront pas toujours sur la touche pour les premières places. Actuellement aux instances européennes, à l'Élysée, à Matignon, dans les régions et les départements, sur les plus hautes marches, elles sont vite, très vite, comptées.

 

 

Pierre Fabre. 

 


01/04/2015
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Un magnifique défilé de mode

 

 

 

Cliquez sur les images.

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Le Centre d'interprétation de la laine a accueilli, entre vendredi et dimanche, plus de 700 personnes pour les journées européennes des métiers d'art. Ces journées étaient managées avec brio par Clarianne Wittz, la maîtresse de céans. Clarianne, pendant l'heure des passages des mannequins, a développé la thématique des vêtements présentés et précisé le nom des personnes qui ont travaillé pour les préparer. Ce sont là des centaines d'heures de travail qui ont trouvé l'aboutissement d'un effort soutenu et apprécié par le public.

 

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Un beau mariage valorisant le travail de l'association "Au fil du temps" qui réunit le val de Nauze et celui de la Couze puisque la robe de la mariée est en papier, oeuvre du Moulin de la Rouzique.

 

 

Photos Pierre Fabre.


30/03/2015
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Un syndrome de dépendance.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Galerie des modestes.jpg

 

Une galerie de modestes d'exception qui se sacrifient, ou se sont sacrifiés, pour l'intérêt... général. 

 

 

 

La quête et l’exercice du pouvoir semblent, par bien des aspects, s’apparenter au parcours des individus développant petit à petit un syndrome de dépendance à une substance. Sans entrer dans la caricature, on peut ainsi estimer avec François Mitterrand que, souvent, « ce qui intéresse l’homme politique (…) ce n’est pas l’argent. C’est le pouvoir. Il ne pense qu’à ça tout le temps, jour et nuit. S’il passe ses dimanches à serrer des mains, écouter des raseurs ou faire de la route, c’est pour le pouvoir. S’il sacrifie tout, sa famille, sa santé, sa dignité, c’est toujours pour le pouvoir. Il gâche sa vie pour être conseiller général ou président de la République ». Avant lui, Napoléon, qui s’y connaissait lui aussi, avait pu écrire que « la manie de régner sur les esprits est la plus puissante de toutes les passions »

Emmanuel Pinto
Septembre 2012

crayongris2Emmanuel Pinto est psychiatre et addictologue. Il enseigne la neurobiologie des addictions à l'ULg et ses recherches se sont focalisées sur la génétique de l'alcoolo-dépendance.

 

 

 

«Le plus excellent symbole du peuple, c’est le pavé. 
On lui marche dessus  jusqu’à ce qu’il vous tombe sur la tête»
Victor Hugo.

 

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Un autre personnage qui se sacrifie pour les plus humbles.

 

Quand on a peu de tendresse pour ces ambitieux qui tiennent à occuper le maximum d'espace dans la vie publique et ne sont pas du tout tentés de s'effacer d'aucuns auraient tendance à les cataloguer dans les personnes atteintes de syndrome d'hybris. 

L’hybris (aussi écrit hubris, du grec ancien ὕϐρις / húbris) est une notion grecque que l'on peut traduire par démesure. C'est un sentiment violent inspiré par les passions, et plus particulièrement par l'orgueil. Les Grecs lui opposaient la tempérance, et la modération. Dans la Grèce antique, l’hybris était considérée comme un crime. Elle recouvrait des violations comme les voies de fait, les agressions sexuelles et le vol de propriété publique ou sacrée. On en trouve deux exemples bien connus : les deux discours de DémosthèneContre Midias et le Contre Conon. http://fr.wikipedia.org/wiki/Hybris

 

Qui des personnages de cette page est, ou a été, atteint du syndrome de l'hybris... peut-être aucun !


28/03/2015
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Et si les électeurs usaient de leur droit de vote !

 

 

http://lorguesnet.fr/blog/?m=201311

 

 

Les 22 et 29 mars le corps électoral est appelé à se rendre aux urnes pour désigner les conseils départementaux. Ces assemblées vont remplacer les vénérables conseils généraux dont les membres étaient fort populaires dans la ruralité profonde; surtout dans les Républiques antérieures.

 

Quand le législateur a imaginé ces nouvelles assemblées les thuriféraires admirateurs du maître ponctuel de l'Élysée étaient en liesse et en étaient à se demander quels balais seraient les plus propices à soustraire dans les assemblées les gens qui ne savaient pas s'aligner, le doigt sur la couture du pantalon, pour encenser le monarque élyséen. Le grand schlem était logiquement envisagé pour beaucoup de départements dont la Dordogne et, plus encore, dans d'autres l'Ariège, le Lot, les Côtes d'Armor et, peut-être, la Nièvre.

Il fallait, au maximumpiper les dés  pour favoriser l'hégémonie, autant que faire se peut, solférinienne et faire que ces assemblées soient B.C.B.G.

 

Avait-on simplement oublié qu'on ne pouvait tout de même pas "censurer" le droit de vote et cela pourra amener à quelques surprises !

 

Tout système connait trois grandes phases; l'ascension, l'apogée et la chute ou désescalade. Le P.S, c'est ainsi que ceux qui ne sont pas du tout regardant sur la sémantique, désignent les Mitterrandistes, transformés en Hollandistes, se pensait à l'abri de toute déconfiture et on en était à raisonner ainsi "En France, sauf exception, pour être éligible et, surtout, pour être élu il faut et, pratiquement, il suffit d'avoir fait acte de vassalité à la rue de Solférino.

 

Dans la liesse d'une victoire, dont on a oublié à qui on la doit, on a tout promis ; laver plus blanc que tous les autres réunis et, sans trembler, on a même osé dire qu'avant 2014 la courbe du chômage allait s'inverser. C'était sans doute beaucoup et nos concitoyens ont commencé à ne plus y croire. La dégringolade partait fort et les élections invariablement gagnées par les Solfériniens devenaient plus rares.

 

Heureusement l'histoire a su placer quelques dates pour donner au grand maître de cérémonies des opportunités en valorisant les libérateurs; c'était tout de même un peu gros pour un admirateur le récipiendaire n° 2022 de la Francisque de Pétain ! La récupération, certes était au rendez-vous, on n'a lésiné sur rien et on a même invité, dans les cérémonies, le personnage, élu par sa naissance, qui du haut de "son" rocher méditerranéen est l'héritier d'un solide bastion de complaisance au Reich.

 

On patinait toujours et l'embellie se faisait bien timide jusqu'au jour où de sinistres individus sont allés lâchement assassinér en plein Paris, se réclamant d'un idéal terrifiant. Là la récupération immonde et répugnante fut, enfin, au rendez-vous et la courbe s'envola. On se demanda même si l'unanimité, en faveur du "monarque" sacralisé, n'allait pas être atteinte.

 

Imaginez qui a pris des risques énormes; nos valeureux policiers et gendarmes qui se situaient au premier rang des lignes de tir de ces monstres destructeurs de civilisation ou le chef de l'état, qui mise sur sa reconduction, bien à l'abri derrière la carapace de ses protecteurs, eux exposés à tous moments ! La France entière a, certes, reconnu le courage exemplaire et la dignité extraordinaires de nos policiers et gendarmes mais, comme d'habitude, ce ne fut pas les exposés qui tirèrent les lauriers prépondérants de ces dramatiques évènements mais celui qui ne fit que valider les schémas de sécurité.

Nous sommes habitués à ces marques de reconnaissance. On trouve, dans notre pays, plus de nom d'avenues pour des généraux, aux mains souillées du sang plébéien, que pour les humbles qui ont perdus leurs jeunes vies. Ainsi combien de Parisiens savent qui étaient Jacques Bonsergent ou Guy Môquet !

 

Après toutes ces diversions revenons au droit de vote pour dimanche.

 

Le vote utile, c'est à dire celui qui, au nom du bon vieux principe qui veut que la raison du plus fort soit toujours la meilleure, est préconisé pour éviter les pires candidatures, celles qui exploitent la désespérance.

 

Ce qui n'était pas tout à fait prévu c'est qu'il y aura, plus que certainement, des situations imperdables qui vont être perdues.

 

Dans notre département, avant même que le premier bulletin de vote n'ait atteint l'urne pour désigner une assemblée inédite, on a imaginé la phraséologie de "majorité départementale". On aurait admis "majorité du conseil général sortant". Ces mêmes personnes ont même désigné celui qui en serait le chef d'orchestre... 

Rappelons que le substantif de majorité s'accommode à plusieurs variantes; majorité absolue, qualifiée ou relative... mais qui, en dehors de l'assemblage des abstentionnistes, va pouvoir oser se targuer d'être la majorité véritable.

 

Il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, cette expression, pleine de sagesse, dont l'origine remonterait aux Mémoires de Philippes de Commynes,  XVème siècle, aurait servi à La Fontaine pour sa fable "L’ours et les deux compagnons".

"... vendre la peau de l'ours qu'on ne l'ait mis par terre."

Une surprise, par essence, vient du côté où on ne l'attend pas.

 

Ce dimanche 22 mars vous êtes appelés à élire vos conseillers départementaux. Vous pourrez déposer le bulletin de votre choix et rien ne vous oblige à accepter le dictat qui veut qu'en dehors de l'autoroute solférinienne il n'y ait point d'autres pistes.

 

E.E.L.V et le Front de gauche, sans moyens logistiques et financiers, quel que soit le score virtuel de toutes les tendances en lice, estiment être le meilleur, voire le seul, rempart républicain contre l'hégémonie, contre le cumul des mandats, il pollue la vie publique, et contre le Front national qui, par son attachement au nationalisme, ses références haineuses, xénophobes et racistes, est et demeure l'adversaire privilégié de la mouvance républicaine.

 


19/03/2015
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