Sur le plissement alpin on trouve des élus départementaux aux racines de notre terroir.
Si dans notre Dordogne on souhaite accéder au conseil départemental il est plutôt vivement conseillé, si ce n'est impératif ou préconisé, d'emprunter l'itinéraire solférinien; il n'en est plus systématiquement de même dans tous les départements.
En Haute-Savoie, où l'origine montagnarde des élus peut admettre des apports de postulats d'élus issus de départements bien éloignés des reliefs alpins, on trouve à la présidence de cette entité un élu qui naquit en Val de Nauze. Christian Monteil, larzacois par sa naissance, a obtenu hier la confiance des conseillers départementaux ; tout comme il a obtenu, avant hier, celle des conseillers généraux.
Le président haut-savoyard, qui se plait à se ressourcer en Périgord, est l'élu masculin du canton de St Julien-en-Genevois.
Avec quelques uns de ses alter egos il est venu, l'an dernier, donner de l'animation dans le castrum belvésois et en 2013 il s'est attardé à la fête des écoles de Sagelat.
Faut-il que je précise que les convictions affirmées explicitement ou implicitement par le président Christian Monteil ne sont pas du tout celles qui m'inspirent mais existe-t-il une balance exacte et précise pour mesurer qui a parfaitement raison ou totalement tort !
Nathalie Barde, autre élue d'orignine dordognaise, aux racines "larzaco-soulauroise", s'est imposée au second tour aux départementales à Trévoux, cité des Dombes, dans l'Ain, qui perdit, comme Ribérac, sa sous-préfecture en 1926.
Nathalie va s’occuper du Tourisme, du Développement durable et de la promotion du Département.
Je précise que le système électoral conçu pour tailler en croupière les sensibilités dérangeantes, au premier chef la gauche authentique, fait qu'il n'y a pas d'élu de la gauche de transformation sociale dans l'Ain et pas davantage en Haute-Savoie.
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